Ce qu’il préférait chez sa femme, c’était sa girafe.
Avec son cou, sa mâchoire, son port de tête, son élégance naturelle, ses yeux, son odeur, son pelage. C’était lui qui la nourrissait, lui trouvait des petits noms, veillait à son bien-être.
Quand elle chuta sur une peau de banane et se fractura une patte et qu’ensuite, malheur suprême, on dut l’abattre, il fut inconsolable. Sa femme ne put rien pour lui.
Il quitta le domicile conjugal et, après bien des péripéties et des voyages, il tomba amoureux d’un okapi qui de loin en loin lui rappelait son amour passé.
La vie imaginaire d’un amoureux… déconcertante.
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Le sujet a aussi été souvent traité. Comme j’aime assez les girafes, j’ai choisi cet animal. Mais on peut le (re)faire avec autre chose. Merci Marcel.
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Je me dis qu’il y a des odeurs que je ne connais pas, notamment celle des girafes… Dommage, tiens…
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une histoire d’anneaux ou de collier ?
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