C’était le plus grand poète du monde. Mais il ne savait pas conduire. Ni se conduire dans les transports publics : plusieurs fois il péta dans le bus, se déculotta à l’arrêt et pissa sur les souliers du contrôleur. C’est ainsi que le plus grand poète du monde fut contraint à l’immobilité et que, désormais, des centaines de milliers de lecteurs font chaque année le voyage juste pour venir l’écouter lire ses poèmes chez lui où, d’après de nombreux témoignages recueillis à la sortie, il ne pisse ni ne pète pas plus que le commun des mortels.
3 commentaires sur “Le plus grand poète du monde (II)”
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Les poètes sont des dérangés, et la poésie peut déranger, il est vrai.
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Le poète, un homme comme les autres, avec ses petits défauts. Je suis certain que les poétesses sont mieux élevées.
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« Poète on ne l’est que pour une part infime de sa vie. Pour le reste, un poète est un être humain dont une des responsabilités consiste à connaître et à ressentir intensément tout ce qui se passe en lui et en dehors de lui. »
Dylan Thomas, dans le docu diffusé sur Arte, encore en vision quelques jours sur le site d’Arte.
Merci à vous deux.
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