
Il collectionnait les mers. Il en avait des centaines…
Des roses, des vertes, des mal peintes, des bien dessinées.
Des rondes, des en cube, des très froides, des toutes chaudes, des qui descendent les montagnes, des qui montent au ciel.
Des normales qui font des vagues et de l’écume, des spéciales qui, comme vaches ou jardins, fon du lait et des légumes.
Des quelconques en forme d’œuf ou de poire, de plus curieuses en forme de coquilles ou d’autos tamponneuses.
Des qui piquent ou qui sonnent, qui font des peluches ou la fine bouche. Des effacées, des extravagantes, des un peu sottes, des carrément givrées.
Des grosses, des fines, des puantes, des parfumées.
Des genres de nuages ou de grandes femmes allongées au bord du sable.
Des éléphantesques avec des voiles sur le dois, des rutilantes qui bavent, des aquariums à baleines et à squales, des piscines à ciel couvert, des baignoires à bulles vastes comme des océans.
Des qui ne ressemblent qu’à elles-mêmes.
Mais celle qu’il préférait, c’était sa mer noire aux reflets nacrés, celle qu’il prenait au petit déjeuner avec des brassées de pain bûcheron et des sucres comme des banquises fondant au soleil.
Quelle imagination fertile…
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C’est très beau comme texte! Merci de partager ce qui vous tient à cœur, cela permet de belles découvertes… Bonjour amical,
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