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Pierre Tréfois est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Grand lecteur, poète rare, peintre et, entre autres, animateur de rencontres culturelles, il excelle dans la pensée aphoristique, qu’elle s’exprime en vers ou en prose. Si on ne devait citer qu’une référence, ce serait Chavée pour la gravité et la dérision, la force de frappe et la réserve, auquel il fait directement penser mais ses admirations sont nombreuses, et dans divers domaines artistiques.
Son dernier ouvrage, Lents bivouacs des nues vient de paraître chez L’arbre à Paroles et le prochain, Tropique du Suricate, dont il nous livre quelques extraits en primeur sortira chez Gros Texte.
Premier souvenir de lecture
Les « romans » de la comtesse de Ségur, les aventures du Club des Cinq, Toine Culot, etc. Dans les années 50, en Wallonie profonde, rien d’alternatif pour les p’tits jeunes.
Lectures néanmoins enthousiastes.
Auteurs fétiches
(Je ne cite que des vivants.)
En prose : Pierre Autin-Grenier (en photo), Eric Chevillard, François Emmanuel, Gil Jouanard, Jean
Rouaud.
En poésie : André Doms, Jean-Michel Maulpoix, Jean-Louis Rambour.
Livres que je n’aurais jamais dû lire
Une grande quantité des envois reçus en tant que recenseur dans diverses revues poétiques/politiques. Ce qui m’a conduit à cesser cette activité, qui m’a par ailleurs valu d’excellentes surprises.
Auteurs méconnus à recommander
En France : Michel Pierre.
En Belgique : André Beem.
L’écrivain que j’aurais aimé rencontrer
Emile Ajar – mais en l’absence de Romain Gary.
Personnage de roman préféré
Albertine Simonet (A la recherche du temps perdu).
Je confesse l’avoir trompée, ces dernières années, à plusieurs reprises, avec Lisbeth Salander
(Millenium).
Quand, comment, où écrivez-vous ?
Vu les dimensions minuscules de ce que j’essaie d’immortaliser, c’est n’importe où, n’importe comment et n’importe quand. Pour peu que l’on me cède bout de papier & crayon si, d’aventure, je me balade les poches vides lorsque l’inspiration surgit rageusement, tel l’albatros hurleur dans la suite Sofitel de sa dulcinée, en période de nidification intensive.
Un épisode de votre vie qui vous a servi de modèle
L’épisode le plus sombre, transposé dans mon recueil L’ellipsée. Ma discrétion naturelle m’a conduit à être si allusif et crypté que mes proches n’y ont vu que du feu. Et les autres, les cendres de fragments mélancoliques sans mobile apparent.
Un conseil à donner à un jeune auteur
Sois, comme Joubert, « tourmenté par la maudite ambition de mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot ».
Citation préférée
« Désormais il va falloir travailler sans citations. » Lénine, en 1917
Coup de cœur artistique récent
Darbareye Elly (A propos d’Elly), long métrage iranien d’Asghar Farhadi.
Lents bivouacs des nues (L’arbre à Paroles):
http://maisondelapoesie.com/index.php?page=lents-bivouacs-de-nues—pierre-trefois