MAISON D’ÉTÉ de IOCASTA HUPPEN (Partis pour) / Une lecture de Philippe LEUCKX

« Maison d’été » de Iocasta Huppen (éditions Partis pour) est un joli recueil d’été, illustré par Justine Gury. 18 euros.

Usant de sept genres arrêtés (du senryu au tanka en passant par le haïku…), la poète rameute les vacances d’été, dans une belle maison « aux volets bleus »; ça fleure bon « la lavande », le miel, les « feux de camp », les chants de « tourterelles ».

Hymne à la simplicité naturelle des champs et prés, le livre souffle la chaleur, la couleuvre de Montpellier, le secret des collines et le « temps (qui) n’existe plus » quand les enfances sont lentes et pourvoyeuses. La jeune illustratrice s’en donne à coeur joie pour réinventer ce temps d’antan que le covid a rendu lointain comme les souvenirs.

Le monde des insectes et des fleurs trouve là une belle expression et un prolongement à la rêverie facile quand on se pose dans un pré, chaise longue ou pas, ou qu’on laisse faire « l’heure la plus chaude » sur le corps.

Le livre s’adresse en priorité aux enfants qui aiment prendre le temps de lire et de vivre, au rythme patient des vacances.

p.53: « Chênes centenaires

Encore plus beaux

Sur fond de ciel bleu »

p.58 : « Maison de vacances

je ne la connais

que sous la lumière d’été »

C’est léger, sentimental, tendre, avec un brin de lyrisme et d’émotion.

Un bel album de circonstance et de saison.

Le recueil sur le site de l’éditeur

Le site de Iocasta HUPPEN

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s