Le beau bleu ébloui de la nuit, un poème d’Eric Allard de 1991, est à lire sur l’excellent blog de Stéphane Chabrières, Beauty will save the world
Et aussi sur Paperblog
BLOG-NOTES LITTÉRAIRE d'ÉRIC ALLARD : Chroniques de livres – Formes brèves – Infos parodiques – Poésie & Chanson…
Le beau bleu ébloui de la nuit, un poème d’Eric Allard de 1991, est à lire sur l’excellent blog de Stéphane Chabrières, Beauty will save the world
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André CAMPOS RODRIGUEZ me fait l’honneur et le plaisir de m’accueillir avec cinq textes inédits dans son ARDENT PAYS.
Pour découvrir le blog et les autres invités (Zéno Bianu, Yves Bonnefoy, Rio Di Maria, Sandra Lillo, Jean-Marie Liénard, Didier-Louis Noregral…):
Dans l’ANTHOLOGIE DU POISSON PILOTE, lisible sur son blog, Denys-Louis COLAUX propose à des auteurs de se présenter en quelques lignes, de livrer un poème inédit et de proposer un texte d’un poète de leur choix.
Découvrez les choix de poèmes et de poètes de Pierre PERRIN, Géraldine ANDRÉE, Jo HUBERT, Claude MISEUR, Claude DONNAY, Thierry RADIÈRE, Philippe LEUCKX… et Éric ALLARD.
Un post récent, celui de mes dix petits poèmes, relayé avec bonheur sur le blog de Denys-Louis Colaux avec un texte d’introduction. Merci!
http://denyslouiscolaux2.skynetblogs.be/archive/2013/05/16/eric-allard.html
Le blog généreux de Denys-Louis COLAUX, avec ses nombreux coups de coeur littéraires, musicaux et artistiques, toujours richement illustrés.
On ne quitte pas Ulysse et la Grèce tout de suite avec les Cycloperies d’Éric Dejaeger…
L’introuvable (1937) de Marcel Mariën
01. Un cyclope bien élevé ne se fourre jamais le doigt dans l’oeil en public
02. Ce cyclope de bas Q.I. est amoureux d’un oeil-de-boeuf
03. Chez l’oculiste, le cyclope paie demi-tarif. C’est chez le marchand de lunettes qu’il douille un max.
04. La cyclope dépense peu en mascara, ricil et fard à la paupière.
05. Le cyclope est avantagé au tir à l’arc: il ne doit pas fermer un oeil.
Voir la liste complète qui comporte 45 entrées sur le blog d’Éric: Court, toujours!
http://courttoujours.hautetfort.com/archive/2012/07/18/cycloperies.html
Blog sur lequel on trouve aussi les textes courts en prose ou en vers de l’auteur de La Saga Maigros (C.I. éditions), ses irréflexions en forme d’apophtegmes, ses « listes potachères » de même qu’une recension des principale revues de littérature et de poésie francophones sans oublier ses lectures.
Lire l’article de Pierre Maury sur La saga Maigros dans Le Soir des 20, 21 et 22 juillet 2012 (en regard de Dr House aux Francos de Spa!):
http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com/medias/files/la-saga-maigros-1.pdf
Sur des photographies de Philippe BROUSSEAU, de superbes textes en prose de Denys-Louis COLAUX
Sanction Immédiate – Les Impassibilités de la Passeuse – La Belle dormante – Coco Baronne – La Belle Ailée
L’apparition bleue – La Belle Hélène – La Considérable Gifle – La Porteuse d’Yeux – La Sylphide – La Hurleuse – La Nouvelle Squaw – La Vapeur de la Passion – L’En Allée – Le Cri Rouge
LA DORMANTE
Là-bas, une femme qui dort n’est jamais une femme qui dort. C’est une femme qui écoute le granit, la pierre, la cathédrale encore dispersée. C’est une femme qui recueille le gémissement du temps, qui en capte les flux pulsés par un cœur qu’elle est la seule à percevoir. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui s’étend dans le bain tiède de sa beauté et, sans se séparer d’elle, la répand comme une rumeur. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui se méfie du lait qu’il faut brasser dans le café de la nuit. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui, pour noyer les indices, verse du porto dans la nuit. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui dort là-haut, qui écrase son bout filtre au cendrier des soleils mouillés. Là-bas, une femme qui dort capture au lasso de sa langue le baiser rouge de la fraise. C’est une femme, là-bas, quand elle dort, qui lessive les suaires de ses fantômes favoris et écaille le tain au miroir bleu de ses phantasmes. Là-bas, une femme qui dort tient une lampe allumée, une lanterne qu’elle balance et qui hèle les épaves des caravelles. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui lit à l’écran clair de ses paupières. Là-bas, une femme qui dort est une femme qui dompte l’animal noir de son sommeil. C’est, là-bas, une femme nichée dans la sciure de sa forêt, dans l’ouate de son ciel, dans les étincelles de son jour suspendu. C’est, là-bas, une méfiante eau qui dort dans le trouble de sa navigation. Une femme qui blanchit la feuille noire de son rêve, tend la main vers le commutateur du réel, traverse un dimanche de nef et de solitude. Là-bas, une femme qui dort n’est jamais une femme qui dort.
Mais aussi NEUF CORPS CELESTES, LIVRET ROCOCO et ALBUM BAROQUE: des poèmes ou chansons sur des photographies de Philippe Brousseau
A lire et à voir ici:
ces visages
ne vieilliront pas
désespoir
sur le blog HAÏKU MINIMALISTE
Voyages, avec Mop, dans les formes poétiques brèves
voir la nouvelle page d’accueil
Jean-Philippe Toussaint qui sortira deux nouveaux livres en mars et aura carte
blanche au Louvre (du 8 mars au 11 juin) possède un nouveau site axé autour de sa trilogie japonaise: Faire l’amour, Fuir, La vérité sur Marie.
On y trouve divers états des textes, des plans, brouillons, revues de presse, vidéos, couvertures de ses livres traduits…
http://www.jptoussaint.com/index.html
J.-P. Toussaint parle de son prochain livre, L’urgence et la patience, à paraître en mars chez Minuit
Éric Chevillard, tient depuis trois ans un blog sous la forme d’un triple billet journalier de textes courts, aphorismes, (simili) haïkus.
1499 (mardi 21 février 2012)
– C’est qu’il faut en coudre, des paupières, pour se faire un bon pyjama!
Voici tout ce que le tueur en série Frankie Pâtisson, dit le Dormeur, a trouvé à dire pour justifier ses six cent vingt-trois meurtres.
bêtement cloué sur la piste
l’avaleur de sabre
contorsionniste
(Nous apprenons à l’instant l’évasion de Frankie Pâtisson, dit le Dormeur. L’homme est dangereux, il lui reste à faire les manches.)
1498 (lundi 20 février 2012)
Il avait la certitude que la postérité rendrait justice à son oeuvre et cela l’aidait à supporter l’insuccès de ses livres et l’indifférence qui accueillait chacune de ses publications. Enfin, il mourut. Et, cinq ans après sa mort, son éditeur pilonna le stock de ses livres jusqu’au dernier exemplaire. L’espoir d’une réhabilitation posthume était nul désormais. Or, à sa grande surprise, il devait admettre qu’il s’en foutait.
je voulais un hamster
tchac tchac
pas un lapin
Cette vierge facile se refuse à tous les hommes sans exception!
Le blog d’Éric Chevillard:
http://l-autofictif.over-blog.com/
La littérature à la hussarde (à propos de Mufle d’Éric Neuhoff), par E. Chevillard:
http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/02/16/la-litterature-a-la-hussarde_1643995_3260.html
Un génie est mon ami, par Pierre Jourde
http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/eric-chevillard/
Démolir Chevillard, par Frédéric Beigbeder
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/02/26/01006-20110226ARTFIG00583-demollir-chevillard.php
Elles tiennent en une phrase et n’épargnent rien ni personne. Mais en y mettant les formes.
Régulièrement 5 nouvelles irréflexions viennent réjouir le visiteur du blog.
Une de circonstance: Ne dites pas « Il craint le froid », dites « Il est frighorrifié ».