Le PGPM se plaint qu’il y a trop de poètes, des minus qui l’empêchent de rayonner à sa juste mesure. Car les poètes en (mauvaise) herbe cachent les fleurs miraculeuses. Ils ne viennent plus manger dans la main des poètes splendides, se faire botter l’arrière train, prendre des coups de verges et des conseils, pauvre Rilke, pauvre Valéry.
Tout de suite ils se croient grands, nés grands dans le sein de leurs vers, producteurs de poèmes grandioses et suffisants. Le plus grand poète du monde est amer quand il voit l’avenir de la poésie confié à ces sans-grades, il craint dans ce contexte pour la postérité de son œuvre. Il a raison, c’est moche, et on compatit bien sûr.
d’après les propos d’un poète splendide…