DENYS-LOUIS COLAUX : QUATRE-VINGTS APHORISMES SUR LA MORT

Un peu d’honneur ? Juste un doigt, alors !

RIP RIP RIP HOURRA !

Mourir n’est pas un problème, c’est à la portée du premier venu.

Pierre DESPROGES

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Chaque fois que j’étrangle la mort, je sens mon cœur se serrer.

Sans jamais applaudir, en évitant d’agiter des drapeaux, je tolère assez bien la mort des gens que je déteste.

Je reconnais l’éternité à son odeur de charogne.

Ressuscité après quelques jours de décomposition, Lazare faisait un lépreux très présentable.

Rien comme un dos humain ne me fait songer à une stèle.

L’idée du suaire ne m’emballe guère.

L’agonie est un genre de toboggan sans joie.

A la vitesse où les choses progressent, bientôt la vie et la mort seront vaincues.

La mort n’a pas plus d’avenir que l’humanité.

Les arbres, voilà des gens qui savent mourir.

La mort est ce remède universel qui vient à bout de toutes les maladies.

Mitterand était en avance sur son temps, dès la cinquantaine, il avait une vraie tête de mort.

La plupart d’entre nous mourront avant que tout ne soit mort.

La mort est essentiellement un aliment.

Refusez la mort, mangez des animaux vivants.

La leçon de philosophie que ce serait de prendre son repas sur une table d’autopsie.

A mon enterrement, je ne veux être suivi que par des morts.

Il n’y a de sage-femme que la faiseuse d’anges.

Plus même un fantôme, le poète désormais est un intermittent du spectral.

La mort est une façon d’aérer la durée.

Je suis favorable à la torture et à l’exécution de la peine de mort.

On peut, si on s’applique, mourir d’amour mais on meurt plus aisément d’un infarctus.

La Belgique est la traduction géographique de l’agonie, la mort sera son point culminant.

Il paraît qu’au Panthéon, on hésite à passer l’aspirateur.

En Italie, pays foutrement drôle, on peut lire à la fenêtre du corbillard : pericoloso sporgersi.

Ce sont les souliers vernis qui remplissent le mieux la fonction de pompes funèbres.

Il y a des jours où l’on mourrait très volontiers.

Pourquoi sceller la bière, le locataire ne risque pas de fuir.

Personne ne résiste à la pelle du fossoyeur.

Sans un insistant problème de myopie, j’aurais fait un très honnête tueur à gages.

Quand on comprend combien on se fait chier sur les rives de l’éternité, on hésite à s’y baigner.

Le sarcophage précède de quelques millénaires l’invention de la boîte de conserve.

La mémoire est une main qui tâtonne sous l’enseveli.

C’est une grande preuve de courtoisie de ne pratiquer l’autopsie que sur des gens morts.

Rien comme la layette ne fait songer au linceul.

Les dieux puent le bûcher, les viscères ouverts, l’explosif artisanal et la bombe atomique.

La publication de mon faire-part de décès se limitera à un prière d’incinérer.

Par un formidable effet d’aimantation, les chrysanthèmes attirent les cadavres.

De son vivant, François d’Aix était déjà connu sous le nom de père Lachaise.

Je comprends mal qu’on assassine si peu d’huissiers.

L’histoire de l’humanité nous apprend que partout et en tout temps l’homme est un étron pour l’homme.

Un grand nombre de personnes rechignent à mourir.

Résistez, je vous prie, et jusque dans la mort, à la détestable tentation de l’honorabilité.

Quand la fumée est blanche, c’est que le pape est bien sec et se consume sans problème.

Le cimetière est la cantine des asticots.

Mon grand-oncle comparaît toujours son veuvage à la libération de Paris.

Dieu est mort, affirme Nietzsche, Nietzsche est mort, ne puis-je m’empêcher de rétorquer vainement et moi-même, je ne me sens pas très bien.

Mourir, c’est  prendre rendez-vous avec rien ni personne, c’est un peu la vie qui se perpétue.

Pour en finir avec la mort, je voudrais être inhumé dans un livre de Jean Giono.

L’autre jour, errant dans le cimetière de Francfort, je tombe sur cette inscription hilarante : In Memoriam Alois Alzheimer.

Aujourd’hui, en raison de l’inconfort de la position, même les plus fervents catholiques hésitent à mourir crucifiés.

Daesh lave plus rouge.

Tout n’est qu’illusion, la mort seule ne se dément jamais.

Laissons l’accident se produire avant de déterminer la place du mort.

Les paons meurent en public.

Aux Etats-Unis, il faudrait contraindre le flic blanc à porter la cagoule du KKK.

Sans être irrémédiablement attaché à la vie, je préfère l’omelette norvégienne à la roulette russe.

Pour éprouver la loyauté des parents et des proches, je bâtirais tous les cimetières en haut du Golgotha.

Michel Dardenne est mort, ce n’est pas un scoop de première fraîcheur mais ça reste une excellente nouvelle.

Très entiché de porte-bonheur, je préfère les pendus aux noyés.

Tous les morts entrent dans le néant par la même absence de porte.

Je suis prêt à parier que le soldat inconnu savait qui il était.

Il y a des deuils sous lesquels on s’affaisse.  

Ci-commence à gésir, hélas sans hâte, Jean d’Ormesson, horrible pipelette du PAF. 

Cette année, le championnat du monde de suicide ne sera plus accessible aux malades mentaux.

Mozart dans une fosse commune ordinaire et André Rieu toujours vivant et applaudi !

Je ne suis pas résolument hostile à la nécrophagie mais je veux choisir moi-même mes aliments.

Quand je m’assois, je regarde toujours si la chaise n’est pas électrique.

Ce jeudi, pas même un poisson à l’enterrement de la mer Morte.

Vaincu par la passion du jeu, je signe désormais  les éloges funèbres de personnes que je ne connais pas.

Je voudrais pas crever sans avoir relu Vian.

La crémation est une preuve qu’on ne rétrécit pas qu’au lavage.

On peut avoir été un vrai con toute sa vie et faire un honorable fossile.

Comment, quand comme moi on ne pratique pas le langage des signes, faire comprendre à un sourd-muet qu’il est mort ?

Etre incinéré ? Je ne suis pas très chaud, mais cuit au court-bouillon, je ne dis pas non.

Qu’il en aille désormais des auteurs comme des livres : pas de clients, au pilon !

Avant de mourir, il paraît qu’on devient furtivement l’archéologue de ses propres vestiges.

Une illusion, quand elle meurt, pourrit et empeste au fond de l’âme.

J’aimerais qu’on dispersât mes cendres dans les lacets du mot ruisseau.

Laissons un beau testament blanc.

Denys-Louis COLAUX (1959-2020)

Paru en 2015 dans le journal satirique Même Pas peur de Jean-Philippe Querton & Etienne Vanden Dooren.

Merci à Jean-Philippe Querton pour m’avoir confié ces aphorismes !

Les derniers livres de Denys Louis Colaux, parus aux Editions Jacques Flament

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FRANCIS PICABIA: ART & APHORISMES

Francis Picabia - 2 Artworks to Discover and Buy | Widewalls

Francis Picabia naît à Paris le 22 janvier 1879, 82 rue des Petits Champs.
C’est dans cette même maison qu’il meurt, le 30 Novembre 1953 (aujourd’hui rue Danielle Casanova).

Durant les 74 années de sa vie, Picabia explore la plupart des mouvements artistiques de son temps, un exploit aussi exceptionnel que l’époque elle-même. 

En savoir plus ici

Sélection d’aphorismes et de tableaux

Les moyens de développer l’intelligence ont augmenté le nombre des imbéciles.

 

Une idée est intéressante si elle n’est pas imprimée.

Si vous tendez les bras, vos amis les couperont.

Dieu a inventé le concubinage. Satan le mariage.

L’oignon fait la force.

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Trois mimes, huile sur toile

61,6 x 50,9 cm, 1936

Collection privée

La seule façon d’être suivi, c’est de courir plus vite que les autres.

L’art est le culte de l’erreur.

Toute conviction est une maladie.

C’est un homme bon donc il passe pour un idiot. 

Il n’y a d’indispensable que les choses inutiles.

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Hera, huile, gouache, fusain et crayon sur carton
103,4 x 74,9 cm
1929

Collection privée

La propreté est le luxe du pauvre: soyez sale!

Le seul uniforme possible est celui du bain de vapeur.

Les hommes gagnent des diplômes et perdent leur instinct.

Le diable me suit de jour comme de nuit car il a peur d’être seul.

La sagesse n’est qu’un gros nuage sur l’horizon.

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Le sphinx, huile sur toile

131 x 163 cm
1929

Centre Georges Pompidou, Paris, France

Je conseille aux idées élevées de se munir de parachute.

L’art est un produit pharmaceutique pour imbéciles.

Une femme qui a un enfant, c’est neuf mois de maladie et le reste de sa vie de convalescence.

Les gens sérieux ont une petite odeur de charogne. 

Ce qui manque aux hommes, c’est ce qu’ils ont, c’est-à-dire les yeux, les oreilles et le cul.

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Mélibée, huile sur toile
195,5 x 130 cm
1931

Collection privée

Ne cachez pas vos secrets dans votre derrière. Tout le monde les connaîtrait.

Il faut vivre parmi les femmes, les hommes sont toujours trompés.

Le succès est un menteur. Le menteur aime le succès.

La vérité d’un homme, ce sont ses erreurs.

Nos pensées sont les ombres de nos actions. 

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Otaïti, huile sur toile
217 x 151,5 cm
1930

Tate Gallery, Londres, Royaume-uni

Les impuissants se prosternent toujours vers le passé. 

Devant l’immobilité de la campagne, je m’ennuie tant que l’envie me prend de manger des arbres.

Je n’ai pas besoin de savoir qui je suis puisque vous le savez tous.

Le psychologue se nourrit exclusivement dans la conscience: moi, je ne veux qu’une inconscience impossible à acclimater.

Le pape est l’avocat de Dieu. Dommage que son client soit mort.

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Villica caja, huile sur toile
151 x 180 cm
1929

Collection privée

Pour se sauver, il n’y a qu’un moyen: sacrifier sa réputation.

Les hommes ont plus d’imagination pour tuer que pour sauver. 

Il est plus facile de se gratter le cul que le coeur. 

Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues.

Il faut s’exprimer uniquement avec soi-même, ce qui nous vient des autres est encombrant, incertain et surtout inutile.

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Corrida, huile sur toile
75,2 x 104,8 cm
1925-1927

Collection privée

C’est une lâcheté que d’applaudit à toutes les idioties que l’on nous montre sous prétexte de modernité.

Qui est avec moi est contre moi.

J’aime les êtres qui ressemblent aux inondations. 

Les artistes sont le résultat de l’avarice de la nature. Le peu d’esprit qu’ils ont leur est donné par la méchanceté.

Les idiots pensent que la mémoire fait partie de la connaissance et de la vie.

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Figure, huile sur toile

Collection privée

Les enfants sont aussi vieux que le monde, il y en a qui rajeunissent en vieillissant, ce sont eux qui ne croient plus à rien.

Le bonheur pour moi, c’est de ne commander à personne et de ne pas être commandé. 

Ceux qui médisent derrière mon dos, mon cul les contemple.

Il est plus dangereux de faire le bien que le mal.

Plus on plait, plus on déplait.

 

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Je me souviens de mon cher Udnie, huile sur toile
250,2 x 198,8 cm
1914

Museum of Modern Art, New-York, USA

Qui est avec moi est contre moi.

 

Ce que j’aime le moins chez les autres, c’est moi.

 

Moi, je me déguise en homme pour n’être rien.

 

Les hommes politiques poussent sur le fumier humain.

 

Je n’ai jamais pu mettre de l’eau dans mon eau.

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L’adoration du veau, huile et fusain sur toile
106 x 76,2 cm
1941

Centre Georges Pompidou, Paris, France

 

Je ne donne ma parole d’honneur que pour mentir.

 

L’art est le culte de l’erreur.

 

L’avenir n’existe pas quoique j’aille mieux.

 

Il faut toujours que notre sexe fasse une ombre sur notre ventre.

 

Je n’ai pas besoin de savoir qui je suis puisque vous le savez tous.

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Les seins, gouache sur carton
99,5 x 77 cm
1924-1927

Collection privée

 

Le crime est une chose admirable, mais l’assassin me dégoûte.

 

Il n’y a pas d’obstacles, le seul obstacle est le but, marchez sans but.

 

Devant l’immobilité de la campagne, je m’ennuie tant que l’envie me prend de manger des arbres.

 

Toutes les croyances sont des idées chauves.

 

La justice des hommes est plus criminelle que le crime.

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Femmes au bulldog, huile sur carton
106 x 76 cm
1941-1942

Centre Georges Pompidou, Paris, France

 

Mes pensées me disent où je me trouve ; mais elles ne m’indiquent pas où je vais.

 

Craindre les sens, c’est devenir philosophe.

 

Le seul uniforme supportable est celui du bain de vapeur.

 

Je n’ose plus ouvrir les yeux si mes bras ne doivent plus jamais t’étreindre

Je me repose sur l’oubli.

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Adam et Eve, huile sur toile
200 x 110 cm
1931

Collection privée

L’amour seul est désintéressé, le mariage ne l’est jamais.

Si nous sortons de l’imbécillité de la politique, notre vie actuelle apparaît horriblement triste.

Les humoristes sont les fleurs artificielles du comique, ils cèdent aux spectateurs.

L’amour est un contact infectant par envoûtement, il veut tuer tout d’abord l’entourage de la personne aimée, puis, tout doucement, l’être chéri lui-même.

Sur-femmes, sur-hommes, sous-femmes, sous-hommes, vos cheveux blanchiront et vos pensées resteront obscurité.

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L’élégante, huile sur panneau
106 x 77 cm
1942-1943

Collection privée

 

Notre phallus devrait être avoir des yeux ; grâce à eux, nous pourrions croire que nous avons vu l’amour de près.

Je fuis le bonheur de peur qu’il ne se sauve pas.

 

Tous les peintres qui figurent dans nos musées sont des ratés de la peinture; on ne parle jamais que des ratés; le monde se divise en deux catégories d’hommes: les ratés et les inconnus.

Je surpasse les amateurs. Je suis le sur-amateurs; les professionnels sont des pommes à merde.

Il faut communier avec du chewing-gum, de cette façon Dieu vous fortifiera les mâchoires; mâchez-le longtemps, sans arrière-pensée; puisqu’il aime votre bouche, qu’il sache à quoi elle sert! Vos langues tièdes ne sont pas à dédaigner, même pour un Dieu.

 

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Autoportrait, 1923

Éloge funèbre de Francis Picabia par André Breton

« Adieu ne plaise, il faut, pour de semblables funérailles, que chacun montre un heureux orgueil d’avoir connu un homme qui n’ait jamais éprouvé le besoin de se préoccuper des misères qui l’accablaient … Mon cher Francis, allez-vous croire qu’un journal me prêtait bien de l’influence sur vous ? Nous savons bien que c’est tout le contraire qui est vrai. Vous avez été un des deux ou trois grands pionniers de ce qu’on a appelé, faute d’un autre mot, l’esprit moderne … » 

Le site officiel de Francis PICABIA

Tableaux de Francis Picabia

Entretien avec Georges Charbonnier

Picabia au MOMA

L’oeil cacodylate 

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152 PROVERBES mis au goût du jour de Paul ELUARD et Benjamin PERET

original.jpg » En 1925, moins d’un an après le lancement de La Révolution surréaliste, Paul Eluard et Benjamin Péret cosignent une courte brochure, 152 Proverbes mis au goût du jour, diffusée par la Librairie Gallimard. Eluard avait pour sa part collaboré, juste après la Grande Guerre, à une éphémère revue, intitulée Proverbe, où il pratiquait le détournement des formes brèves.  » (Jérôme Meizoz)

C’est au moment de la publication des 152 proverbes, en 1925, qu’Yves Tanguy adhère au mouvement surréaliste. Il reçoit alors un envoi autographe signé de Péret contresigné par Paul Eluard: « A Yves Tanguy / Il faut battre sa mère pendant / qu’elle est jeune / l’as-tu fait ? / Benjamin Péret / Paul Éluard ».

Tanguy illustrera par la suite plusieurs ouvrages de Benjamin Péret.

 

 
  1.  Avant le déluge, désarmez les cerveaux.
  2.  Une maîtresse en mérite une autre.
  3.  Ne brûlez pas les parfums dans les fleurs.
  4.  Les éléphants sont contagieux.
  5.  Il faut rendre à la paille ce qui appartient à la poutre.
  6.  La diction est une seconde punition.
  7.  Comme une huître qui a trouvé une perle.
  8.  Qui couche avec le pape doit avoir de longs pieds.
  9.  Le trottoir mélange les sexes.
  10.  A fourneau vert, chameau bleu.
  11.  Sommeil qui chante fait trembler les ombres.
  12.  Ne mets pas la manucure dans la cave.
  13.  Quand un œuf casse des œufs, c’est qu’il n’aime pas les omelettes.
  14.  L’agent fraîchement assommé se masturbe de même.
  15.  La danse règne sur le bois blanc.
  16.  Les grands oiseaux font les petites persiennes.
  17.  Un crabe, sous n’importe quel autre nom, n’oublierait pas la mer.
  18.  Nul ne nage dans la futaie.
  19.  « Examine mon cas » dit le héros à l’héroïne.
  20.  Pour la canaille obsession vaut mitre.
  21.  Les labyrinthes ne sont pas faits pour les chiens.
  22.  Rincer l’arbre.
  23.  Orfèvre, pas plus haut que le gazon.
  24.  Les curés ont toujours peur.
  25.  C’est le gant qui tombe dans la chaussure.
  26.  Devenu creux, le cap se fait tétine.
  27.  Le soleil ne luit pour personne.
  28.  Épargner la manne, c’est rater l’enfant.
  29.  Un vrai voleur d’hirondelles.
  30.  A petits tonneaux, petits tonneaux.
  31.  Ne fumez pas le Job ou ne fumez pas.
  32.  Plus elle est loin de l’urne plus la barbe est longue.
  33.  La concierge pique à la machine.
  34.  Belette n’est pas de bois.
  35.  Trois dattes dans une flûte.
  36.  Il ne faut pas coudre les animaux.
  37.  Dieu calme le corail
  38.  Tourner le radius du côté du mur.
  39.  Qui s’y remue s’y perd.
  40.  Il faut battre sa mère pendant qu’elle est jeune.
  41.  Un clou chasse Hercule.
  42.  Quand la raison n’est pas là, les souris dansent.
  43.  Un peu plus vert et moins que blond.
  44.  Viande froide n’éteint pas le feu.
  45.  Une ombre est une ombre quand même.
  46.  Saisir l’œil par le monocle.
  47.  Le silence fait pleurer les mères.
  48.  Peau qui pèle va au ciel.
  49.  Il n’y a pas de désir sans reine.
  50.  Qui n’entend que moi entend tout.
  51.  Trop de mortier nuit au blé.
  52.  Une femme nue est bientôt amoureuse.
  53.  Qui sème des ongles récolte une torche.
  54.  La grandeur ne consiste pas dans les ruses, mais dans les erreurs.
  55.  On n’est jamais blanchi que par les pierres.
  56.  Mourir quand il n’est plus temps.
  57.  Se mettre une toupie sur la tête.
  58.  Honore Sébastien si Ferdinand est libre.
  59.  Trois font une truie.
  60.  Il y a toujours un squelette dans le buffet.
  61.  La métrite adoucit les flirts.
  62.  Un loup fait deux beaux visages.
  63.  Saisir la malle du blond.
  64.  Les complices s’enrichissent.
  65.  La feuille précède le vent.
  66.  Les cerises tombent où les textes manquent.
  67.  Joyeux dans l’eau, pâle dans le miroir.
  68.  Le marbre des odeurs a des veines mouvantes.
  69.  Mettez un moulin à cheval, il ira à Chatou.
  70.  S’il n’en reste qu’une, c’est la foudre.
  71.  Il ne faut pas lâcher la canne pour la pêche.
  72.  Duvet cotonneux des médailles.
  73.  Vague de sous, puits de moules.
  74.  Un nègre marche à côté de vous et vous voile la route.
  75.  Le rat arrose, la cigogne sèche.
  76.  Les enfants qui parlent ne pleurent pas.
  77.  A chaque jour suffit sa tente.
  78.  Comme une poulie dans un pâté.
  79.  Tout ce qui grossit n’est pas mou.
  80.  C’est l’auréole qui perce la dentelle.
  81.  Les poils tombés ne repoussent pas pour rien.
  82.  Coupez votre doigt selon la bague.
  83.  Il y a toujours une perle dans ta bouche.
  84.  Ne jetez aux démons que les anges.
  85.  Vous avez tout lu mais rien bu.
  86.  A quelque rose chasseur est bon.
  87.  Faire son petit sou neuf.
  88.  Loin des glands, près du boxeur.
  89.  Fidèle comme un chat sans os.
  90.  Un cou crasseux fait un pipe culottée.
  91.  Les beaux crânes font de belles découvertes.
  92.  Gratter sa voisine ne fleurit pas en mai.
  93.  D’abord enfermez le collier, ensuite attrapez-le.
  94.  Tout ce qui vient de ma cuisine grandit dans la cour.
  95.  Brûler le coq pour grossir.
  96.  Tirez toujours avant de ramper.
  97.  Un corset en juillet vaut un troupeau de rats.
  98.  User sa corde en se pendant.
  99.   Une brume s’y prend plus gentiment.
  100.  Jouer du violon le mardi.
  101.  Le pélican est ce qui se rapproche le plus du bonnet de nuit.
  102.  Saluer l’âne qui broute des griffes.
  103. Rassemble, afin d’aimer.
  104. Les courtisanes perdent leurs as.
  105. Passe ou file.
  106. Les savants qui s’approchent jettent leurs vêtements dans les fossés.
  107. Faire deux heures d’une horloge.
  108. Les homards qui chantent sont américains.
  109.  Il n’y a pas de cheveux sans rides.
  110.  Les amants coupent les amantes.
  111.  Un albinos ne fait pas le beau temps.
  112.  Tout ce qui vole n’est pas rose.
  113.  Je suis venu, je me suis assis, je suis parti.
  114.  Il y a loin de la route aux escargots.
  115.  Rouge comme un pharmacien. 
  116.  Porter ses os à sa mère.
  117.  Un plongeon vaut mieux qu’une grimace.
  118.  Le son fait la Beauce.
  119.  Dans le paysage, un beau fruit fait une bosse et un trou.
  120.  A chien étranglé, porte fermée.
  121. Herbe sonore se prend au nid.
  122. Dansez tout le jour ou perdez vos binocles.
  123.  Sourd comme l’oreille d’une cloche.
  124. Deux crins font un crime.
  125.  Mieux vaut mourir d’amour que d’aimer sans regrets.
  126.  Il y a un ivrogne pour les curieux.
  127.  C’est un rat qui dégonfle un autre rat.
  128.  Un trombone dans un verre d’eau.
  129.  Une arme suffit pour montrer la vie.
  130. Un jeune homme marié perd son nez.
  131.  Il n’y a pas de bijoux sans ivresse.
  132.  Les castors ne se purgent pas la nuit.
  133.  Mon prochain, c’est hier ou demain.
  134.  Écraser deux pavés avec la même souche.
  135.  Tuer n’est jamais voler.
  136.  Ne grattez pas le squelette de vos aïeux.
  137.  Taquiner le corbillard.
  138.  Les pelles ne se vendent pas sans fusils.
  139.  A chacun sa panse.
  140.  Les blessures en forme d’arc ne conjurent pas l’orage.
  141.  Sois grand avant d’être gras.
  142.  Un rêve sans étoiles est un rêve oublié.
  143.  Brosse d’amour pour les hirsutes.
  144.  Le sein est toujours le cadet.
  145.  Pendu aux cerises.
  146.  Chien mal peigné s’arrache les poils.
  147.  Celui qui n’a jamais senti la pluie se moque des nénuphars.
  148.  La rivière est borgne.
  149.  Une tarte suffit pour l’horizon.
  150.  A bonne mère, suie chaude.
  151.  Quand la route est faite, il faut la refaire.
  152.  Vivre d’erreurs et de parfums.

 

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180 MÈTRES D’APHORISMES à la BIBLIOTHÈQUE DE TOURNAI

À la BIBLIOTHÈQUE de TOURNAI du SAMEDI 4 MARS AU 25 AVRIL 2017 dans le cadre d’une exposition intitulée: 180 MÈTRES D’APHORISMES du Cactus Inébranlable (et quelques autres).  
Au programme, des phrases de: Patrick Boutin, Alain Helissen, Jacky Legge,Jérémie Sallustio, Jean-Paul Thaulez, Alain Dantinne, Eric Allard, Achille Chavée, Louis Scutenaire, Michel Delhalle, Massimo Bortolinii, Jean-Luc Dalcq, Jean-Loup Nollomont, Jean-louis Maurice Massot, Freddy Tougaux, David Greuse, Styvie Bourgeois, Francesco Pittau, Marc Tilman, Éric Dejaeger, Serge Basso de March, mirli, Joaquim Cauqueraumontt, Jean-Philippe Querton, André Stas, Jean-Philippe Goossens, Georges Elliautou, Paul Guiot, Thierry Roquet, Dr Lichic, Dominique Saint-Dizier, Mickomix (alias Scott Double-Fesse)…

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Bibliothèque communale de Tournai

NOS AMIES LES (BELLES) POULES par GAËTAN FAUCER

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La poule aux oeufs dort.

 

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J’ai découvert un texte sans coquille écrit par une belle poule.

 

 

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Le documentaire sur la poule à poil est classée X.

 

 

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Ma poule sans eux est très solitaire.

 

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La poule au pot n’a pas eu de chance.

 

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La poule de luxe ne mérite pas la basse cour.

 

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L’étude de la poule : plumologie

 

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Ne surtout pas la prendre pour une dinde !

 

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Prière de ralentir devant un nid-de-poule.

 

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La poule de mer ne vit pas à la campagne.

 

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La faisane est une poule gradée.

 

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La poule d’eau est un genre de poule mouillée.

 

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La poule cougar aime les jeunes coqs laids.

 

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Certains coqs abusent un peu trop de cocotte.

 

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Dans la basse cour, le jeune coq joue au poulet.

 

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C’est dans les vieilles casseroles que l’on fait les meilleures poules.

 

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La poule aux yeux d’or.

 

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La belle poule aime la culture… surtout le maïs.

  

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Gaëtan FAUCER (un petit poussin)

ÉRIC CHEVILLARD 2895

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Depuis 2007, Éric Chevillard (né en 1964 à La Roche-sur-Yon) tient un blog, L’autofictif, sur lequel chaque jour il délivre trois fragments qui démontrent que la forme très brève peut donner lieu à une multitude de genres. Il y rend compte, par exemple, de son inadaptation au monde, de son statut d’écrivain peu lu, de sa méconnaissance assumée de l’anglais ou des bons mots de ses deux fillettes, Agathe et Suzie. Régulièrement, les Editions de L’Arbre Vengeur rassemblent en volumes ses textes courts et aphorismes qui dès lors disparaissent du Net.

Mais ils sont assez rares, les écrivains qui donnent à lire au jour le jour leurs quasi instantanés et n’attendent pas le moment de la publication pour les livrer au public. D’autre part, depuis Mourir m’enrhume en 87, il a publié aux Editions de Minuit une quinzaine de romans. 

Et il livre depuis 2011 ses coups de coeur et de griffe dans le feuilleton du journal Le Monde. Ses têtes de turc sont Beigbeder, Patrick Besson ou Alexandre Jardin.

Ses admirations vont à Beckett avec lequel il partage le goût de l’autodérision et d’une légère gravité, Flaubert, Michaux, Pinget, Gracq… Des écrivains qui ne se sont jamais prêtés au « cirque littéraire » où l’esbrouffe tend à cacher l’absence de talent. Ses amis en littérature sont Pierre Jourde (sans Naulleau) ou Christophe Claro (écrivain, traducteur et éditeur) qui, dans leurs activités de critique littéraire, pourfendent le même type d’écrivains et défendent une littérature exigeante.

De Nathalie Sarraute dont certains ont parfois jugé l’écriture âpre, il écrit: « Écrivain difficile », ont répété à l’envi les journalistes de télévision : le plus bel hommage funèbre que puisse prononcer la bêtise. Un jugement qui le définit plutôt bien.

E.A.

 

Voici une sélection de fragments sur les quinze derniers jours de L’autofictif. Autrement dit, entre ses 2880ème et 2895ème publications.

 

Suzie regrette de n’être pas née prématurée, car alors, nous dit-elle, son prochain anniversaire tarderait moins.

 

Un jour, quoiqu’un peu lasse parfois, ta nécessaire curiosité de chroniqueur t’amène à lire Erik Orsenna, écrivain dont tu ne connaissais jusqu’alors que la bouille cathodique, et à nouveau les bras t’en tombent – combien sont-ils donc, ces caciques de l’édition, couverts d’honneurs, de prix, de distinctions, dont les livres ne sont pourtant que d’indigentes singeries littéraires, de plates rédactions appliquées et stériles, sans voix ni corps ? De quel entregent tirent-ils leur pouvoir ? Ont-ils conscience ou non de cette criante imposture ?

 

Toute nudité semble promise à la vague ou à la flamme.

 

Borges a pris le labyrinthe, l’échiquier, les dés, le miroir, le rêve et le tigre. Il ne s’embête pas !

 

Le vertige, défaillance de l’oreille interne ou intuition sidérale de la profondeur de la tombe ?

 

En esprit, j’ai forgé un sabre. Ma pensée a passé et repassé sur son fil pour en affûter le tranchant. Intérieurement, je me suis exercé à le manier jusqu’à posséder une réelle dextérité. Mais, comme si ce nuisible avait deviné que je concevais tout cela à seule fin de le décapiter, de l’égosiller à mon tour moi-même et pour de bon, le coq derrière la maison a poussé son cri de fausset hystérique, anéantissant mon rêve de vengeance et m’arrachant une fois encore au sommeil.

 

Il suffirait pourtant de se rappeler ce que nous avons mangé d’abord. De l’œuf ou de la poule ?

 

Je m’étais fourvoyé dans cette salle municipale où les peintres du quartier exposaient leurs œuvres récentes. Le cri qui me vint spontanément fit refluer les couleurs des toiles. Quelques secondes plus tard, elles étaient rentrées dans leurs tubes. Depuis je cherche en vain à reproduire ce cri prodigieux et les artistes en m’entendant m’exclamer sur divers tons devant leurs croûtes croient que je cherche à exprimer au plus juste mon admiration !

 

Je tombe peu à peu dans l’oubli. Presque plus personne déjà ne se souvient de mon enfance.

 

C’est un feel good page-turner, une grosse merde en bon français.

 

On élève dans le parc zoologique de Guadeloupe un puma femelle déjà promis à un jeune puma mâle du parc zoologique de Guyane. Personnellement, je m’insurge contre ces mariages arrangés. Nous ne sommes plus au XIXe siècle !

 

SUZIE – Des fois, je fais semblant de dormir mais après ça m’endort vraiment.

 

Agathe et Suzie qui savent que je rapporte parfois ici leurs propos inspirés me menacent à présent de rapporter un jour les miens dans leurs livres à venir. Mais, à leur sourire narquois, je les soupçonne de noter plutôt mes sottises et mes mauvaises blagues. Ne les écoutez pas !

 

On dirait que le vol de la chauve-souris évite aussi les obstacles qui ne sont plus là ou pas encore, les grands arbres de la préhistoire et les constructions du futur. Sans doute est-elle aussi aveugle dans le temps.

 

C’est le seul moyen de fuir la société tout en faisant bonne impression, aussi je ne la laisse à personne : la vaisselle. 

 

Le cas de conscience des héritiers est devenu plus terrible encore, puisque désormais l’écrivain mourant qui les exhorte à détruire ses inédits ajoute : et vous ne me faites pas le coup de Max Brod, hein!

 

                                                     LE SITE d’ÉRIC CHEVILLARD

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LES AUTEURS AU SOMMET par Gaëtan FAUCER

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Boileau et La Fontaine ne buvaient pas que de l’eau…

 

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Quelques mots passants sont de bonnes nouvelles 

 

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Jean Racine tes vers tragique

 

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La Bruyère enfumait Malherbe.

 

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La Bruyère avait également la main verte !

 

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Rimbaud, l’infatigable balladeur !

 

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Eric à l’art de mener ses belles phrases.

 

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Stendhal devait aimer le jambon de Parme.

 

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Victor Hugo le boss

 

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Et dire que la Martine ne m’excite pas du tout…

 

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Baudelaire et ses mots dits.

 

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Un mari vaut d’âges…

 

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Les mousquetaires descendent du mât !

 

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Mallarmé était bien armé de maux.

 

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Verlaine et ses vers en soi.

 

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Madelaine proustine sous la dent !

 

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Quelle misère dans ce zoo là !

 

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Balzac était honoré de sa comédie humaine.

 

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Montaigne aimait les vacances à la mer.

 

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L’important c’est d’être constant disait Oscar à Benjamin.

 

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Il se rendait souvent au bal Musset.

 

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Villon n’était pas un crétin de Troyes.

 

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Chateaubriand était peut-être végétatien…

 

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Quand Alfred Jarry eût bu jusqu’à la lie.

 

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« Les Fourberies imaginaires » de Molière

 

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Et Pagnol qui adulait les chiens !

 

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Sartre ne voyait pas grand chose, malgré qu’il aimait Beauvoir !

  

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Jean Marais chantait souvent coq tôt !

  

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Confucius et son compagnon là haut dessus.

  

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Sartre a écrit les Mains sales de ses propres mains.

 

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par Gaëtan FAUCER 

La page Facebook de Gaëtan Faucer

Faucimage

Sa pièce « Sous le pont » sera jouée à la Péniche Fulmar Milleneufcenttreize 

les 11, 12 et 13 décembre.

Avec Jean-Pierre Wallemacq et Amandine Carlier