
Les acteurs du livre (auteur, éditeur, libraire…) ne sont jamais pleinement satisfaits de la critique littéraire. Même dans une critique élogieuse, à la gloire de l’auteur, il n’est pas rare de trouver une remarque désobligeante, la griffe, le crapaud qui portent atteinte à la beauté comme à la réputation de l’ouvrage. Ce générateur de critique à la demande permet de battre en brèche tous ces écueils et de donner à lire la recension idéale, simple et efficace, celle qui sera partagée sans réserve et sans façon, suscitant, on n’en doute pas, de nombreux désirs de lecture.
1. INTRODUCTION
(1) qui paraît à (2) est le (3) ème ouvrage de (4), l’auteur(e) du très remarqué (5).
Un ouvrage (6) qui rappelle à bien des égards l’œuvre d’un(e) (5).
(1) Titre de ton ouvrage : ……………………………………………..
(2) Nom de la maison d’édition : ………………………………………….
(3) Quantième publication : ………………………………………..
(4) Tes nom et prénom d’auteur(e) (+ ton genre actuel) : ……………………..
(5) Titre marquant de ta bibliographie + maison d’édition (on sait, le choix est difficile !) : ……………………………………………….
(6) Qualificatif employé : remarquable, extraordinaire, singulier, intéressant, novateur, superfétatoire, révolutionnaire, passable, dans la moyenne de la production du genre, innommable, sans intérêt, à chier…
(7) Auteur.trice illustre – ou non – que tu as lu – ou non – (vérifie toutefois l’orthographe sur Wikipedia ou Facebook), auquel/à laquelle tu souhaites être comparé(e) : …………………………………….
2. EXTRAITS
Cite 3 extraits (pour un maximum de 600 signes) que tu veux voir figurer ainsi qu’un mot-clé par extrait autour duquel le logiciel brodera une espèce de commentaire.
EXTRAIT 1
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mot clé : ……………………………..
EXTRAIT 2
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mot clé : ………………………………..
EXTRAIT 3
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mot clé : ………………………………..
3. CONCLUSION
En conclusion, il s’agit là d’un nouveau livre (8) de (1) !
Un article signé (9)
(8) Qualificatif employé : remarquable, extraordinaire, singulier, intéressant, novateur, superfétatoire, révolutionnaire, passable, dans la moyenne de la production du genre, innommable, sans intérêt, à chier…
Attention! Tu auras remarqué que, par deux fois, on te demande de qualifier (6 et ) ton ouvrage. Fais gaffe toutefois à ne pas indiquer deux fois le même terme. Si tu emploies remarquable dans l’introduction, tu préféreras exceptionnel ou un terme tout aussi fort pour conclure.
(9) Nom fictif du critique : si tu n’es que poète et n’a donc pas d’imagination, tu peux te servir d’un bottin, neuf ou ancien, d’un nom rencontré à la faveur du générique de ta série préférée, d’un dico de noms propres délavés etc. Prendre garde à ne jamais mentionner ici les noms de critiques qui font un travail soigné, créatif et pertinent.
SPÉCIFICITÉ
L’utilisateur du présent logiciel aura remarqué qu’il peut faire employer au générateur des termes dépréciateurs pour qualifier son ouvrage. C’est un service supplémentaire qu’offre l’outil. Car il n’est pas à exclure que l’auteur, une fois qu’il a été poussé par son ego, une mère libraire, un père slameur, un(e) partenaire avide d’admiration, un vécu personnel, sentimental ou professionnel compliqués, un ami éditeur complaisant… dans le cercle infernal de la production littéraire. Cette recension pourra dès lors contribuer à le sortir de l’engrenage par, notamment, l’effet de résonance que cette note de merde aura sur les quelques rares chroniqueurs indépendants, surchargés de travail et non encore automatisés qui demeurent actifs sur le marché de la critique.
Envoie le tout complété à premiergénérateurautomatiquedecritiquelittéraire@gmail.com et tu recevras la note de lecture personnalisée par retour du courriel (l’opération peut prendre quelques semaines même si nous visons, à long terme, l’immédiateté du processus).
MERCI d’avoir contribué à ce nouveau service automatisé du net, fruit de l’inintelligence artificielle qui, nous en sommes certains, contribuera grandement à la décroissance, à la réduction de l’empreinte carbone, et diminuera en conséquence le nombre d’envois de services de presse comme il retardera sensiblement le réchauffement de la planète à défaut, il est vrai, de faire beaucoup avancer la chose littéraire !
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PREMIÈRE CRITIQUE PERSONNALISÉE
ÉPINES DE PROSE de ANNE-ANGE LECHEVALET paru à L’Azalée de Zoé, 2019.
Épines de prose qui paraît à L’Azalée de Zoé est le 132ème ouvrage de Anne-Ange Lechevalet*, l’auteure du très remarqué Bains pubis paru à L’Eau de Laure en 1937.
Un ouvrage comment dire… qui rappelle à bien des égards l’œuvre d’un Marcel Amont.
Quand l’aube affole la lumière à la tige de la nuit, je me couvre d’ail, de poivre et de sel pour attirer les mouches à vinaigre et les mains des hommes-araignées.
Anne-Ange Lechevalet dresse la tige de la phrase jusqu’à des hauteurs insoupçonnées en entraînant son lecteur dans les nuages de sa prose.
Martelée comme une sauvage par une aubépine qui n’avait pas eu sa rose, ma peau fleurait, par un de ces miracles banals dont nous gratifie le quotidien au sortir des songes, le santal et la lavande, l’huile de foie de morue et le lait de chèvre caillé.
Avec ces épines de prose, Anne-Ange délivre des miracles de poésie qui nous font voyager dans les méandres de la psyché humaine.
Au loin, derrière le mont chauve, le souffle de l’ogre aveugle m’appelle et je cours vers sa bouche grande ouverte, visant ses dents avec ma nudité, de peur que, par mégarde il ne transperce ma dent de sagesse.
Ici, Lechevalet évoque le souffle de l’existence amère qui anime nos âmes avides d’animalité et, de transe en danse, avec la seule ancre de son coeur, elle arrime l’être de l’écriture au ventre de l’encrier.
En conclusion, il s’agit là d’un nouveau livre piteux d’Anne-Ange Lechevalet.
Un article de Marc-Antoine Cléopâtre
BIO EXPRESS
*Anne-Ange Lechevalet est née le 24 décembre 1919 à Ixelles. Elle publie Bains pubis en 1937, l’ouvrage sera salué par Richard Lion, son confesseur et petit ami. Elle obtient sa première et unique recension d’un de ses (nombreux) ouvrages dans un entrefilet du journal Le Soir du 12 juin 1977 de la plume d’un journaliste stagiaire, Jean-Claude Vantroyen, pour son premier roman, La Flemme du dimanche soir. En 2012, elle obtient le prix Marie-Pierre Mertens du plus grand nombre de publications (131) à l’actif d’un auteur belge vivant et écrivant dans un français correct, battant sur le fil Marcel Poivre d’Hamoir (112) et Alexandre Dumasson (107). Depuis ce prix, accablée sans doute par la reconnaissance tardive, elle n’avait plus rien publié et le monde littéraire francophone belge semblait presque avoir fait son deuil de son oeuvre.
LES PREMIÈRES RÉACTIONS DE LA PRESSE
« Ce logiciel est une aberration littéraire, une honte pour la littérature. A fuir! » Jérôme Garcin, Le Nouvel Obs à Moelle
« Aujourd’hui, c’est gratuit. Demain, ça coûtera bonbon! » L’Echo des Lettres
« Cela ne vaudra jamais la rigueur des critiques du Soir fanzine! » Marc Partager
« Le hasard n’a jamais donné rien de bon en littérature! » Le Cornet à dés et les jeux
« Anne-Ange Lechevalet est une écrivaine de troisième ordre, pfff ! » Le Matricule des Anne-Ange.
« Bains pubis de Lechevalet est une pâle resucée du Con d’Irène d’Aragon. » La Gazette des plagiats
« Le prix Marie-Pierre Mertens, je n’y crois pas une seconde! » Vincent Flibustier de NordPresse
« Lechevalet a mis sur le pavé pas moins de cinquante-sept maisons d’édition qui avaient pignon sur rue. » La Maison du Livre
« Qui s’est jamais préoccupé de la critique littéraire? » Christine Angot d’On n’est pas touché
« Un rythme effréné de publication n’est pas un gage de qualité! » La Course littéraire
« De la si belle poésie résumée aussi platement! » Les Amis des vers
